Contribution à l'étude des microalgues épiphytes dans les eaux côtières du golfe de Tunis : Cas des espèces du genre Ostreopsis.
Mohamed Amine Hachani  1, 2@  
1 : Institut National des Sciences et Technologies de la Mer  (INSTM)  -  Site web
Laboratoire Milieu Marin Institut National des Sciences et Technologies de la Mer port de pêche- 2060 la Goulette -  Tunisie
2 : Laboratoire Chrono-Environnement CNRS 6249  (UFC)  -  Site web
Université de Franche-Comté
Laboratoire Chrono-Environnement CNRS 6249-Université de Franche-Comté Place Leclerc F-25030 Besançon cedex, France -  France

 Depuis quelques décennies, la distribution des Dinoflagellés potentiellement toxiques du genre Ostreopsis se propagent exponentiellement dans les eaux Méditerranéennes. Ces espèces sécrètent des composantes toxiques connues sous le nom de palytoxines (PLTX) ou de PLTX-like qui sont susceptibles d'avoir de graves conséquences sanitaires et environnementales dans les eaux côtières, particulièrement dans les zones balnéaires en période de blooms. La distribution de ces microalgues toxiques dans les eaux côtières du golfe de Tunis a été réalisée en 2014 et 2015. Elle a montré une variabilité dans les concentrations d'Ostreopsis, notamment dans le site de Salammbô, où la concentration maximale a atteint 22029 cellules/g FW en 2014 et 380241 cellules/g FW en 2015, due essentiellement aux conditions environnementales (Température, photopériode, exposition, etc.) et la nature du substrat.

Etant donné que l'identification des espèces d'Ostreopsis incriminées dans ces blooms est toujours problématique dans certaines régions de Méditerranée, une analyse morphométrique des cellules d'Ostreopsis présentes sur le site de Salammbô a été réalisée. Elle a montré une variabilité dans la taille des cellules (DV: 16.88µm - 48µm; AP: 9.8µm - 19µm). Ce rapport n'a pas permis de trancher entre Ostreopsis ovata et O. siamensis qui sont les deux espèces actuellement connues en Méditerranée. Une analyse moléculaire a donc été réalisée en utilisant les séquences de la région ITS afin de discriminer l'espèce présente sur les côtes tunisiennes. 


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